LES POTINS VIBRATOIRES

Un poème qu"on ne lit plus

Un poète qu'on ne lit plus
de Etienne Eggis (1830-1867)

 

Il existe un poète aux odes insondées, 
Plus vaste que les cieux, plus grand que l'infini ; 
Son cœur est l'océan où naissent les idées, 
L'univers à genoux chante son nom béni. 

Son regard rajeunit les croyances ridées ; 
Il sculpte au cœur humain l'espoir dans le granit, 
Il calme de la mer les vagues débordées ; 
Aigle impossible, il a l'immensité pour nid. 

Sa plume est le soleil ; son poème, le monde ; 
Les monts et les forêts que la tempête émonde, 
Les océans profonds que tord le vent du flux, 

Sont les notes sans fin de sa vaste harmonie ; 
L'homme est l'écho complet de son œuvre infinie. 
Ce poète, c'est Dieu ; mais on ne lit plus.

 



24/12/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 31 autres membres