LES POTINS VIBRATOIRES

Il meurt lentement

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Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
 
Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide
 
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
celui qui préfère le noir au blanc, les points sur les ‘i’ à un tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
 
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
 
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fuit les conseils sensés.
 
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
 
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
 
Il meurt lentement celui qui passe ses jours
à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.
 
Il évite la mort celui qui se rappelle qu’être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer….
 
 
Martha Meidiros - traduit du brésilien 
 
Nota après vérification voici les conclusions suite à la revendication de divers auteurs sur la propriété de ce poème : 
 
L’original « A Morte Devagar », a été publié le premier Novembre 2000 (la veille du Jour de Commémoration des fidèles défunts, fête des morts religion chrétienne) sur la page Web brésilienne Bacaninha, sous la signature de Martha Medeiros.
On peut supposer que c’est l’auteur en personne qui l’a mis en ligne. 
 
De nombreuses versions différentes de ce texte circulent sur internet, dans plusieurs langues, dont l'espagnol et le français. Selon le site Euroresidentes* une vingtaine d'auteurs différents revendiquent la paternité de ce poème.
Selon le journal péruvien El Commercio** (12 janvier 2009), citant l'agence de presse espagnole EFE et le journal ABC, « Muere lentamente» serait l'oeuvre d'une femme au Brésil, Martha Medeiros, auteur de nombreux livres et d'articles dans le journal Zero Hora de Porto Alegre.
 
 


27/07/2015
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